20.1.09

Dernière constatation

Ah que la vie est belle, clamait-il haut et fort depuis 4 années.
Mais la vie n'est pas eternelle.
Il agonisait depuis quelques temps faute de temps, faute d'inspiration.
Alors, il disparait sans fleurs ni couronnes.
Il disparait tout simplement.

14.1.09

Louise-Michel

Un film que je suis allé voir pour Yolande Moreau. Peut-être aurait-il fallu que je me méfie un peu.
Louise travaille dans une usine textile qui du jour au lendemain laisse ses salariés sans travail. Avec les indemnités, les ouvrières décident d'éliminer le patron en engageant un tueur à gage, pas vraiment compétent.
Un film fait par l'équipe Canal + de Groland promet donc des grincements de dents. L'humour est noir et vachard. Utilisant un fait réel, les deux réalisateurs et scénaristes tissent une histoire loufoque et farfelue. Ici, pas de finesse, ça tire à boulets rouges sur le système capitaliste actuelle. Cependant le scénario s'embarrasse d'histoires secondaires sans intérêts et qui ne font qu'alourdir la trame principale (Louise est un homme et Michel est une femme ????!!!), donnant l'impression d'une surenchère gratuite. Comme dans l'émission Groland, le mauvais goût est une règle d'or. Il y a sans doute ses fans pour ce genre de choses, mais auxquelles je n'adhère pas du tout. Tout devient outrancier, vulgaire, à la limite du supportable (comme cette scène de tuerie qui n'épargnera personne). Yolande Moreau joue à fond la carte Deschiens, l'air ahuri, la dégaine proche de la clocharde et une façon de parler qui m'a fait penser à un animal qui s'essaierait au français. Elle réussit, tout de même, à nous tirer quelques maigres sourires. Mais, elle est capable de performances bien plus intéressantes que ce rôle sordide.
Dans le climat social actuel, le message du film est tout de même bien simpliste. Je ne suis pas certain que ce qui se voulait être un pamphlet social soit très porteur. Le message a un arrière goût d'extrème gauche, à l'odeur nauséabonde.
Louise-Michel - Gustave Kervern et Benoit Delépine

Largo Winch

Une nouvelle BD adaptée pour le grand écran. Les fans l'attendait avec impatience semble t-il. Moi qui ne suis pas fan ni même connaisseur de cette série à succès (je n'ai jamais lu une seule vignette), c'est la simple curiosité qui m'a attiré vers ce film.
Encore une fois, j'en suis sorti mi figue mi raisin. Je ne me suis pas ennuyé quoi que la mise en place de l'intrigue est bien trop longue et bavarde. Cependant, je ne dirais pas que j'ai aimé.
J'ai encore cette impression de déception pour la mise en scène. L'histoire se prêtait à une mise en scène conséquente et encore une fois, le réalisateur français a lorgné du côté du cinéma américain bien plus aguerri à ce genre de film. Ici, on veut faire à la façon mais sans avoir les moyens de le faire de façon convaincante. Alors, on met des courses poursuites poussives, des images de synthèse pour faire in, des bagarres qui ne font pas vraies. Le film malgré certaines qualités sent le toc et fait tape à l'oeil plutôt que viser l'efficacité.
Pourtant, les acteurs sont convaincants. Tomer Sisley incarne un Largo Winch séduisant et casse cou. Peut-être lui manque t-il un peu de caractère ou de bouteille, je ne sais pas. Mais, il a la classe le garçon. Kristin Scott Thomas a encore une fois une classe superbe, épatante en femme de tête rongée par l'ambition.
Il semble que ce film soit le premier d'une longue série. Peut-être s'agit-il d'une mise en place. Les prochains épisodes auront peut-être plus de mordants. C'est tout ce qu'on peut espérer.
Largo Winch - Jérôme Salle

Le marais

St Herblain - Loire Atlantique - 26/12/2008

Burn after reading

Encore un film qui prouve qu'un casting de premier ordre ne fait pas un bon film. Les Frères Cohen sont parmi ces réalisateurs qui ont un pouvoir d'attraction auprès des acteurs américains. Un peu comme Woody Allen, dans un autre registre.
Dans Burn after reading, le casting fait rêver : Georges Clooney, Brad Pitt, John Malkowitch, Tilda Swinton et Frances McDormand. Cette petite troupe ont décidé de prouver qu'ils savaient jouer l'auto-dérision et s'en donnent à coeur joie. Les personnages sont minables et médiocres, franchement pas sympathiques. Des personnages crétins, couards. Des personnages où la bêtise serait leur dénominateur commun. C'est assez bon de voir ces acteurs habitués à d'autres rôles, endossés ces personnages avec grand plaisir.
Si le casting se débrouille fort bien (hormis les exagérations de Malkowitch et de Pitt), c'est l'histoire qui pêche. L'écriture est assez pauvre. Les gags ne sont pas nouveaux et ne fonctionnent que par le jeu des acteurs. Certains personnages, centraux à un moment, disparaissent sans explications. Ce n'est pas un très grand cru pour les frères Cohen, très loin derrière le Big Lebowski.
Espérons que les nombreux projets qu'ils ont déjà sur le feu soit d'un meilleur niveau.
Burn after reading - Joel et Ethan Cohen

11.1.09

Sous le ciel de Paris # 38

Paris - Place des Fêtes - 05/01/2009

9.1.09

Something of an end

l'hiver de tous les records

Alors que notre hiver de l'an 2009 a décidé de battre tout ces records du monde en France, nous avons décidé, au travail, de marquer le coup et de coller au mieux à notre politique "devenir l'assureur préféré des Français". Et nous aussi, on a décidé de pulvériser tous nos records.
Parce qu'il faut que vous le sachiez braves gens, les voitures n'aiment pas le froid. Le gel enrhume leurs mécaniques intérieures de plus en plus fragiles. Et comme elles ne sont pas des championnes olympiques de patinage artistique, elles n'apprécient guère la neige et le verglas.
Ça n'est pas nouveau. Tous les ans, c'est la même chose. Sauf que cette année, c'est l'intensité et la durée qui nous a pris de court.
Résultat, on explose record sur record : lundi 29 décembre : 4300 appels sur la journée (du jamais vu); mercredi 7 janvier : 57 minutes d'attente pour avoir un conseiller (pire que chez Noos); lundi 5 janvier : le taux d'appel pour un accident atteint 72% sur la journée; mardi 6 janvier : 123 personnes attendent en même temps qu'on répondent à leurs demandes d'assistance; vendredi 9 janvier : je viens de cumuler 16 heures supplémentaires sur une semaine.
Tout ça, bien entendu n'étant même pas imaginable dans les cerveaux de nos dirigeables (heu dirigeants), nous connaissons depuis deux semaines de bien pénibles jours. Car si nous nous plaignons de la pression qui pèse sur nos épaules, il faut bien comprendre que des centaines de clients attendent souvent au bord d'une route, dans le froid et dans une situation de stress autrement plus corsée que la notre, qu'on puisse les aider. Je ne compte plus les clients hystériques au téléphone. Je ne compte plus le nombre de fois où je dois m'excuser platement alors qu'en soit, je ne suis pas responsable de la situation (mais si ça peut calmer le jeu, hein !).
J'ai l'impression que je ne vis plus que pour le travail, en ce moment. Hier, jour de repos, j'ai passé la journée à comater alors que je voulais faire plein de chose. Heureusement, quelques bonnes nouvelles, des possibilités de vacances se dessinent pour remonter le moral.
C'est quand l'été, déjà?

8.1.09

Ses malheurs de dos

Quand elle fut rendue devant chez les L'Heureux, il sortit de sa cachette, se planta au milieu du trottoir et l'observa encore plus attentivement. Une grande partie de ses malheurs, endimanchée et presque pimpante, s'éloignait vers la rue Mont-royal, inconsciente de son regard, délicieusement fragile. C'était une femme somme toute insignifiante, non, pas insignifiante mais... inoffensive vue sous cet angle : une jupe large qui se balance d'un côté et e l'autre, un tic du coude droit parce que le sac à main est achalant, le pied, plus très habitué au talon haut, qui hésite sur les craques du trottoirs... Pas de tempête, pas de hurlements, pas de menaces, pas même le soupçon d'un soupçon de tout ça... Une femme pareille à sa tante, mais moins grosse. C'est tout ! Elle ne répondit pas au salut de madame Jodoin qui balayait son bout de trottoir mais il n'y vit aucune agressivité.
Il pencha un peu la tête sur son épaule gauche et se dit qu'on devrait toujours contempler ses malheurs de dos.
Le premier quartier de la lune - Michel Tremblay

4.1.09

Voyage voyage

L'année cinéma

C'est le temps des bilans. Le temps de se rappeler les bonnes choses et les mauvaises choses. Les choses qui ont été pour le mieux et celles qu'il faudra impérativement corriger et améliorer.
Commençons doucement. Commençons par l'année cinéma. Cette année, je suis allé 77 fois dans une salle obscure. Un peu moins que l'année 2007, surtout sur les trois derniers mois où ma toute nouvelle carte UGC a été à peine rentable. Il y a eu de bons films, pas de chefs d'oeuvre. Il y a eu aussi des mauvais films dont quelques navets. Le reste est déjà oublié.
Sur l'ensemble, vingt films m'ont marqué et je ne dis mes meilleurs films de l'année parce que dans le lot, il y a quelques nanars corsés (Mamma Mia). Il y a eu surtout des films sensibles : La Belle personne de Christophe Honoré (mon préféré entre tous); Il y a longtemps que je t'aime avec les sublimes Ktistin Scott Thomas et Elsa Zylberstein ou bien encore Le plus beau jour du reste de ta vie avec le mimi Marc André Grondin; la belle performance de Yolande Moreau dans Séraphine; et le ventre rond et la bouille sympa d'Ellen Page dans Juno. Quelques grosses machines avec en tête de liste absolue le Dark Knight de Christopher Nolan, la surprise de l'Iron Man, l'anxiogène Cloverfield et l'émouvant Wall-E.
Les films que j'aurais mieux fait de m'abstenir d'aller voir sont au nombre de dix. Beaucoup de films français. Moi, je veux bien soutenir le cinéma français contre l'impérialisme ricain, mais bon sang, ne nous balançait pas des films ineptes. Dans cette liste, citons les très mauvais Passe Passe; Mes stars et moi; les femmes de l'ombre. Il y a eu aussi des déceptions comme le Paris de Klapish, Le Sweeney Todd de Burton ou bien encore Sex and the City.


1.1.09

Bonne année


29.12.08

Le manège - Stanislas


Découvrez Stanislas!

Le carré du soir

Cour Carrée du Louvres - Paris - 20/12/2008

Constatation # 172

Wii, j'ai mal au bras droit.
Wii, je fais du sport.
Wii, je suis un champion de tennis.